INRAE et le ProCeas^® pour la mesure du N2O et du CH4 dans les sciences agricoles

Nicolas Angeli, ingénieur de recherche à l’INRAE, parle de son expérience d’intégration des produits AP2E…

Pouvez-vous nous présenter l’INRAE et votre activité ?

Nicolas Angeli : INRAE signifie Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Notre mission dans les 18 centres et 14 départements de recherche répartis sur tout le territoire français est de mener des travaux scientifiques d’excellence afin d’apporter des solutions innovantes aux défis mondiaux, notamment l’adaptation au changement climatique, le maintien de la biodiversité et la sécurité alimentaire. J’y travaille en tant qu’ingénieur de recherche dans la région du Grand-Est, basée à Champenoux.

Quel problème a amené l’INRAE à considérer le ProCeas^® comme la solution analytique privilégiée ?

N A : Dans notre programme de recherche, nous étudions l’impact de l’agroforesterie sur l’environnement, notamment en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre. Ici, la mesure du N2O et du CH4 est essentielle pour la recherche forestière. Le problème est que les concentrations et les variations d’oxyde nitreux et de méthane dans l’air ambiant sont souvent très faibles (de parties par milliard à parties par million). C’est pourquoi il nous fallait une méthode de mesure extrêmement précise.

Qu’est-ce qui vous a amené à choisir le ProCeas^® par rapport à d’autres technologies d’analyse ?

N A : C’est avant tout la précision de mesure décrite ci-dessus. Le ProCeas^® repose sur une mesure laser spéciale qui utilise une méthode de spectroscopie à balayage pour détecter des niveaux extrêmement faibles de gaz à l’état de traces dans les plus brefs délais. De plus, nous avons été convaincus par la répétabilité unique des mesures de l’ordre de la partie par milliard ainsi que par l’utilisation sans problème à l’extérieur.

Dans quel contexte utilisez-vous le ProCeas^® ?

N A : L’analyseur ProCeas^® est utilisé pour étudier les flux de N2O et de CH4 dans le continuum sol-plante-atmosphère. Ces études sont menées sur la plate-forme de recherche SilvaTech, mais aussi directement sur le terrain, dans une plantation agroforestière.